Cathédrale Saint-Pierre de Condom dans le Gers

Patrimoine classé Patrimoine religieux Cathédrale Eglise gothique

Cathédrale Saint-Pierre de Condom

  • Place Saint-Pierre
  • 32100 Condom
Cathédrale Saint-Pierre de Condom
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Cathédrale Saint-Pierre de Condom 
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Cathédrale Saint-Pierre de Condom 
Crédit photo : Serenade - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1317
Érection en cathédrale
1368
Destruction et reconstruction
1569
Échappe à la destruction
Début du XVIe siècle
Reconstruction gothique
1796
Vente comme bien national
1840
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Cathédrale (ancienne) : classement par liste de 1840

Personnages clés

Bernard Alamand Évêque responsable de la reconstruction de la cathédrale à la fin du XIVe siècle.
Jean Marre Évêque sous l'épiscopat duquel la reconstruction de l'ensemble épiscopal fut reprise au début du XVIe siècle.
Auguste Phébade Facteur d'orgues ayant commencé l'installation d'un nouvel orgue en 1838.
Georges Wenner Facteur d'orgues ayant complété la mécanique et les claviers de l'orgue en 1852.
Jacques Gotty Facteur d'orgues ayant collaboré avec Georges Wenner pour l'achèvement de l'orgue en 1852.

Origine et histoire de la Cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre de Condom, située dans le Gers en Occitanie, est une ancienne cathédrale catholique romaine aujourd'hui église paroissiale ; elle fut le siège de l'évêché de Condom de 1317 à 1790 et une partie de ses éléments est classée au titre des monuments historiques depuis 1840. L'implantation initiale remonte à un monastère bénédictin ; l'église primitive semble avoir disposé d'un déambulatoire flanqué de chapelles rayonnantes. En 1317, l'abbatiale fut érigée en cathédrale. Menacée de ruine au XIVe siècle, elle fut détruite en 1368 puis rebâtie par l'évêque Bernard Alamand, qui acheva les travaux vers 1400 ; le chevet actuel date de cette période. Au début du XVIe siècle, les travaux de reconstruction de l'ensemble épiscopal reprirent (1506–1507) après l'effondrement du clocher, sous l'épiscopat de Jean Marre, et s'achevèrent en 1531, donnant l'une des dernières expressions du gothique méridional. La nef unique, les voûtes aux clés ornées et dorées et de grandes baies à remplages flamboyants caractérisent cette phase de construction ; l'orgue primitif fut installé en 1605. En 1569 l'édifice échappa à une destruction annoncée par les troupes de Montgomery grâce à une contribution des habitants évaluée à 30 000 livres. Au moment de la Révolution, l'ensemble fut vendu comme bien national en 1796 puis racheté par la ville en 1861.

À l'extérieur, d'imposants contreforts ceignent les chapelles latérales ; la façade occidentale s'ouvre par un portail flamboyant richement sculpté, dont le tympan représente le tétramorphe et le Christ pantocrator, et la haute tour carrée domine l'édifice à l'ouest. La chapelle axiale de la Vierge, gothique à cinq pans, paraît constituer un vestige de l'abbatiale du XIVe siècle.

Sur le flanc nord, un vaste cloître voûté, fortement éprouvé lors des guerres de Religion mais restauré, dessert les bâtiments de l'ancien évêché désormais occupés par l'hôtel de ville.

À l'intérieur, le jubé visible provient des ateliers des frères Virebent (1844). Les vitraux du chœur sont réunis en trois ensembles : à gauche, la Cène en partie basse et des anges tenant des manuscrits en partie haute ; au centre, la crucifixion en partie basse — entourée de la Vierge, de saint Jean, de sainte Marie-Madeleine, d'une sainte et d'un roi figuré en perte de couronne — et, en partie haute, un décor végétal encadrant saint Pierre et saint Paul ; à droite, la mise au tombeau en partie basse et, en partie haute, deux prophètes, des anges portant les instruments de la Passion et le roi David.

L'orgue connaît une histoire complexe : l'instrument de 1605 fut détruit en 1793 ; une commande fut passée en 1836 à Auguste Phébade pour un orgue de trente jeux environ, trois claviers et un pédalier, le buffet étant confié au maître ébéniste Comoiras ; Phébade commença les installations en 1838 mais l'achèvement fut retardé et confié en 1852 à Georges Wenner et Jacques Gotty, qui complétèrent la mécanique et les claviers. Les frères Magen ajoutèrent une flûte de 16 pieds au pédalier en 1891, l'instrument fut modifié en 1950 en conservant les jeux d'origine, la partie instrumentale a été classée au titre d'objet en 1972 et le buffet en 1974, puis l'orgue fut restauré par Robert Chauvin, travaux achevés en 1978, la Commission des orgues demandant la transformation du récit expressif en écho ; les transmissions sont mécaniques.

Le mobilier et de nombreux objets mobiliers (tableaux, retables, autel) sont référencés dans la base Palissy. On note également, parmi les éléments visibles et documentés, des sculptures de cul-de-lampe, des détails de clés de voûte, la façade et le clocher, ainsi que l'intérieur du chœur avec le maître-autel en marbre blanc et un lutrin en forme d'aigle.

Liens externes